lundi 6 août 2012

Caïpirinha



On ne peut pas être au Brésil et ne pas savoir faire une bonne Caïpirinha. C’est le cocktail national qui est préparé à base de Cachaça, eau de vie de canne à sucre.

Pour 1 verre de Caïpirihna
1 citron vert et demi
2 cuillères à soupe de sucre de canne
De la cachaça
De la glace à volonté


Dans un bol (ou un shaker, mais bon ici nous n’avons qu’un bol et ça marche très bien !), Pressez 1 citron et coupez le demi citron restant en morceaux. 
Ajoutez le sucre de canne. 
Ecrasez à l’aide d’un pilon ou un objet pouvant servir de pilon ! 
Versez dans le verre (ou le shaker)  le mélange avec les zestes de citron vert. 
Versez l’équivalent en cachaça (voire un peu plus si vous l’aimez un peu plus forte).   
Mélangez à l’aide d’une cuillère ou votre shaker (puis versez dans le verre), ajoutez de la glace, des pailles.

Savourez !



Petit truc : Vous pouvez aromatiser votre Caïpi en fonction de vos goûts. Notre petit plaisir, la Caïpi Maracujà. Pour les novices, la Maracujà est le fruit de la passion. Vous coupez un fruit de la passion en 2 et vous filtrez le jus. Vous rajoutez ce jus à votre préparation citron sucre avant d’ajouter la cachaça. Si vous êtes en France, ne vous plantez pas dans les doses car les maracujàs ne sont pas au même prix qu’ici !

vendredi 3 août 2012

Mes recettes brésiliennes


Comme vous le savez tous, nous avons décidé de donner 2 ans de notre vie pour une bonne cause et notre ONG Fidesco, nous a envoyés au Brésil.

Mais que mange-t-on dans un pays bien différent de son pays d’origine ? Comment transforme-t-on un bœuf bourguignon avec la viande et les légumes locaux ?

J’ai décidé de vous expliquer en images et en recettes ma cuisine franco brésilienne.  J’espère que ça vous chatouillera les papilles.

Ma première recette sera le yaourt sans yaourtière.

Yaourts sans Yaourtière.

Les Yaourts sont rares et chers ici. Le souci c’est que nous avons des enfants yaourtovores. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons dépensé une fortune en yaourts. Béatrice, l’autre volontaire Fidesco, et internet m’ont donc aidé me lancer dans la production intensive de yaourts.

Pour faire 20 yaourts
2 litres de lait entier
6 cuillères à soupes de lait en poudre
2 yaourts natures achetés dans le commerce ou de la production précédente

Faire bouillir 1 L de lait. Quand le lait bout baisser le feu et laisser réduire pendant 10 min environ.

Pendant ce temps, mélanger le litre de lait restant, le lait en poudre et les 2 yaourts.

Une fois le lait bouilli et réduit, le mélanger avec le mélange lait, lait en poudre, yaourt, en le filtrant pour enlever la crème.
Verser cette préparation dans les pots de yaourts. Les fermer. S’ils ne ferment pas, mettre un film alimentaire sur chaque pot. 


Mettre les pots dans une boite en plastique hermétique. Verser de l’eau à  40/45°C jusqu’au niveau de yaourt des pots.

Fermer la boite. Si nécessaire, emballer la boite avec du film alimentaire et une serviette (type serviette microfibre décathlon).

Laisser prendre pendant 5/6h.
Ici, au Brésil, les yaourts prennent très bien car il fait chaud dans la maison (pas moins de 25°C). Si vous souhaitez essayer en France, il faut mettre votre boite près d’un radiateur ou au soleil.
Quand les yaourts sont pris, conservez-les au frigo.
Bonne dégustation.

Petit truc : pour ceux qui préfèrent les yaourts déjà sucrés, vous pouvez ajouter du sucre à la fin de la cuisson du lait pour qu’il fonde et se répartisse de manière homogène.

Grand Ménage (d’hiver en l’occurrence)


Nous avons un 1er étage à notre maison qui n’est pas habitable car ouvert. Nous devons d’ailleurs entreprendre des travaux pour le faire fermer et le rendre habitable. En attendant, ce sont les chats à moitié abandonnés du quartier qui ont envahi l’étage et qui s’en servent comme litière. C’est assez désagréable puisque la nuit ils passent leur temps à miauler et surtout ça pue !

Guillaume a donc entrepris de laver tout le 1er étage un dimanche après-midi. 1ère étape, retirer les crottes de chat dans la pièce à vivre et les 2 chambres. 2ème étape, pousser les meubles pour passer un 1er coup de balai, puis un 2ème. 3ème étape, Nous (entre-temps je l’avais rejoint) avons lavé le sol ; une 1ère fois à la javel, une 2ème fois au produit classique, une 3ème fois avec un produit spécial car le sol du 1ère étage est une espèce de cire à traiter avec ce produit spécial.

Au bout de tout ça, vous nous croirez ou non, mais nous n’étions toujours pas venus à bout de l’odeur de pisse de chat. Guillaume a eu la sensation de sentir la pisse de chat toute la nuit. Il avait les poils de nez incrustés de cette horrible odeur !




Au bout de 3 jours, la poussière était de retour. Et nos 1ères crottes de chat au bout de 5 jours.
Guillaumes les a évidemment vite retirées. Il nous reste 5 pipis !

Sixtine a aussi décidé d’aider son père au grand nettoyage !


Trop fans de notre barbecue



Non, il ne s’agit pas d’un tableau de Dali mais bien de notre maxi barbecue au milieu de notre cour!

C’est l’hiver !!!


Lorsque nous sommes arrivés au Brésil, autant vous dire que nous crevions de chaud ! Et pourtant nous sommes arrivés par un temps pluvieux et les Brésiliens de Salvador qui nous ont accueillis se sont excusés pour le froid qu’il faisait (genre 25°C). 

Comme nous sommes en hémisphère sud, nous sommes en effet en hiver et nous avons atteint au début du mois de juillet à Salvador des températures qu’on pourrait qualifier de polaires !

On vous laisse constater en image.